L'anniversaire de Sven

Publié le par Tom

Bon, il se trouve qu'aujourd'hui (Samedi 12 Juin), c'est l'anniversaire (60 ans) de Sven, le chef du département de math-physique. Et pour célébrer cet événement, le département avait organisé une demi journée de conférence (vendredi après-midi), entrecoupés par des pauses dégustations et collations. Les 3 conférences ont été donnés par des anciens collaborateurs de Sven, actuellement en Allemagne ou en France, et de nombreuses autres personnes sont venues spécialement pour l'occasion (en particulier des gens des autres divisions du département de physique, ainsi que des physiciens de Copenhague). Les 3 conférences avaient des niveaux de compréhension et donc d'intérêt assez inhomogène.

La première a traité de la possibilité de réaliser des lasers microscopiques, en étudiant l'analogie entre ceux-ci et une plaque de métal (je ne sais plus lequel) avec des antennes. En éclairant une antenne, et en regardant le courant à la sortie des autres, on arrive à construire de très jolies graphes. C'est pas trop mal, mais je ne suis pas sûr d'avoir compris tous les détails.

La seconde a été donnée par un chercheur français d'Orsay, ce qui a impliqué une diction de l'anglais très agréable et très compréhensible. Et en plus, le sujet était intéressant. Je vais essayé de le résumer, mais je ne garantie pas la compréhensibilité de la suite de ce paragraphe, d'autant que j'ai la flemme de faire des schémas. Comme chacun sait, les superfluides (par exemple l'hélium à très basse température) ont une viscosité nulle, et sont très bien décrits par l'équation de Gross-Pitaevski. L'équipe de ce français a proposé un échantillon composé de plein de fibres optiques de différentes tailles positionnées les unes à coté des autres, dans lequel la lumière a une probabilité non nulle de passer de l'une à l'autre des fibres. Il se trouve que l'équation qui régit alors le déplacement de la lumière entre les différentes fibres est très proche de celle de Gross-Pitaevski, et en faisant des simulations numériques, cette équipe a retrouvé les mêmes cas que l'on obtient en regardant un superfluide dans un piège harmonique (avec éventuellement un obstacle). Selon la taille de l'obstacle, on obtient une déformation locale du superfluide (pas de perte), une déformation globale du superfluide (émission de vague, donc pertes), voire des solitons. Dans notre cas, on peut donc considérer la lumière comme un superfluide. C'est classe, non ?

La dernière conférence a été donnée par un matheux, sur un thème prometteur : comment traiter l'aléatoire en physique. Cependant, ce qui a été rédhibitoire, et m'a empêcher de suivre dès la 1ere minute, ce n'est pas le fait que le conférencier parlait dans sa barbe en direction du tableau, ni la monotonie de son discours, mais plutôt que les équations et le texte de ses transparents, écrits à la mains mais scannés (et donc projetés via un ordinateur) étaient très petits et mal écrits, donc complètement illisibles. C'est vraiment dommage...

Et pour fêter dignement l'anniversaire de Sven, une fois les conférences terminées, les "jeunes" du labo (dont moi) avons fait, au labo, une partie de Counter Strike (un jeu sur ordi) jusqu'à 22h30. C'était bien sympa.

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J
<br /> Au moins, ça aurait fait vrais geeks...<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Tu penses que 2h du matin aurait été plus approprié ?<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Sinon, j'ai été choqué par:<br /> - Je vais essayé de le résumer,<br /> <br /> Et dans un autre genre, j'ai été choqué par :<br /> - une partie de Counter Strike (un jeu sur ordi) jusqu'à 22h30<br /> Mais là c'est pas une faute d'orthographe, c'est plutôt une faute de goût...<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Pour voir des choses superfluides, tu peux aussi manger au Sénégal...<br /> <br /> <br />
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